Après des études de Sciences économiques à Paris, Alain Soldeville entreprend en 1981-1982 un voyage de deux ans en Asie et en Australie qui le fait débuter dans la photographie. En 1984, il termine la série récemment redécouverte « Bugis street », rue mondialement célèbre de Singapour pour ses femmes transgenres, ses marins de passage et ses marchands ambulants. Le quartier du même nom fut détruit en 1984 pour laisser placer à la nouvelle ligne de métro.
De retour à Paris, Alain devient un photojournaliste collaborant avec la presse française et internationale (Stern, The New York Times, Newsweek, Géo, National Geographic France, Men’s Vogue, Le Figaro Magazine, Marie Claire…). Il rejoint l’agence ANA en 1987 et l’agence Rapho en 1990. De 2011 à 2017, il rejoint le collectif de photographes Picturetank.
À partir de 1999, il entreprend des travaux personnels sur l’identité, la mémoire, la représentation du corps et la relation entre les textes et les images. La série « Paroles du corps » a été exposée à de nombreuses reprises à travers le monde et dans quatre musées en Europe. Les séries suivantes « Portraits parlant », « Busy people », « Bangkok », « La plus belle des fables » et Balzac » ont été exposées pendant le Mois de la photographie à Bangkok et dans de nombreuses autres expositions individuelles ou collectives.
Depuis fin 2003, Alain a travaillé en Thaïlande sur des séries documentaires explorant la globalisation et ses conséquences. Ses travaux ont été soutenus par l’Alliance Française et l’Ambassade de France avec 3 résidences et des commandes pour le Mois de la photographie. Il a participé à des expositions, des workshops, des rencontres publiques et des projections en Asie et en Europe.